Je suis un correspondant géographique.
Je m'intéresse à ce que la géographie nous apprend sur notre présence au monde.
Je relie à pied des lieux dont le nom éclaire d'une manière particulière ce que le paysage donne à voir. Au cours de mes marches, je vois des paysages, que je traverse, et je rencontre des gens, à qui je parle ; car la terre est faite d'espaces et de gens qui les occupent.
Mais le noeud de ma démarche tourne autour de la marche. Je travaille sur le cheminement, l'avancée sur le chemin étant l'équivalent métaphorique de l'avancée dans la vie.
Je produis des photos des paysages que je traverse et des textes sur les rencontres que je fais, et tente de réaliser ainsi une correspondance géographique.
Je cherche à montrer en quoi les questions liées à l'existence sont présentes sur le chemin de la vie mais aussi comment elles éclairent le paysage. Cet éclairage régénère l'intérêt des régions proches de nous et désacralise l'exotisme des bouts du monde, soudain banals.
Le livre "celui qui marche" tend à donner une idée de cette imbrication de la géographie et de la vie, que je trouve à la fois grave et drôle.
Je suis un correspondant géographique comme il y a des correspondants de guerre... Je raconte des histoires qui se nourrissent de ce que je vois sur les chemins, et des réponses aux questions posées aux personnes que j'y rencontre. Ces histoires sont nos histoires à tous.
Je cherche à illustrer en marchant le sentiment mélé de mystère et d'émerveillement du fait d'être posé là, sur terre.
Je m'intéresse à ce que la géographie nous apprend sur notre présence au monde.
Je relie à pied des lieux dont le nom éclaire d'une manière particulière ce que le paysage donne à voir. Au cours de mes marches, je vois des paysages, que je traverse, et je rencontre des gens, à qui je parle ; car la terre est faite d'espaces et de gens qui les occupent.
Mais le noeud de ma démarche tourne autour de la marche. Je travaille sur le cheminement, l'avancée sur le chemin étant l'équivalent métaphorique de l'avancée dans la vie.
Je produis des photos des paysages que je traverse et des textes sur les rencontres que je fais, et tente de réaliser ainsi une correspondance géographique.
Je cherche à montrer en quoi les questions liées à l'existence sont présentes sur le chemin de la vie mais aussi comment elles éclairent le paysage. Cet éclairage régénère l'intérêt des régions proches de nous et désacralise l'exotisme des bouts du monde, soudain banals.
Le livre "celui qui marche" tend à donner une idée de cette imbrication de la géographie et de la vie, que je trouve à la fois grave et drôle.
Je suis un correspondant géographique comme il y a des correspondants de guerre... Je raconte des histoires qui se nourrissent de ce que je vois sur les chemins, et des réponses aux questions posées aux personnes que j'y rencontre. Ces histoires sont nos histoires à tous.
Je cherche à illustrer en marchant le sentiment mélé de mystère et d'émerveillement du fait d'être posé là, sur terre.